








J'avais déjà gravé les linos, je suis allé voir un vieux typographe qui avait son atelier dans une sorte de petit centre commercial de quartier. On franchissait la porte de son bureau et on entrait dans un autre monde : des dizaines et des dizaines de casses, trois linotypes, les presses... C'était un des derniers vrais typos de la région, ancien Meilleur ouvrier de France, et il gagnait sa vie à imprimer des faire-part de mariage et des cartes de visite.
En bougonnant, il a accepté de me composer le texte et de m'imprimer dix exemplaires de ce petit livre dépliant. Mon premier. Peu après, il a pris sa retraite et les machines, les casses, tout est parti à la ferraille. À l'époque, je venais juste de trouver du travail comme bibliothécaire. Plus tard, j'aurais peut-être craqué : je lui aurais demandé de me former et je lui aurais racheté l'atelier.
Miam !
RépondreSupprimerEuh... belle histoire...
Quant aux images, c'est juste de l'archive ou ça peut renaître ? Parce que...
Qui sait ? Pas pour l'instant, en tout cas, mais pourquoi pas, peut-être, un jour...
RépondreSupprimerParce que les 4 premières images me plaisent affreusement. Et la dernière aussi. Et les autres me font un peu peur, mais c'est parce que la nuit vient de tomber et que je n'ai que des miettes de BN dans ma poche...
RépondreSupprimerRien à craindre ! Les ogres ne dévorent jamais les BN, juste les Prince. Bon, si je devais reprendre les images aujourd'hui, je changerais sûrement quelques trucs...
RépondreSupprimerah, no,pas d,accord, il faut que cela soit publié!! Visuellement très fort. L'atelier du poisson soluble, réveillez-vous!
RépondreSupprimerTel quel, ce ne serait pas possible et sans grand intérêt, en fait. Ce serait un projet à revoir entièrement. Pis là, j'ai pas le temps !
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