Je l'ai échappé belle... Après avoir passé l'été à redouter que la maison brûle avec les originaux de mon prochain album, voici que je les envoie à l'éditeur à la rentrée. J'attends quelques jours, je m'enquiers : rien. Il ne les avait pas reçus. Comme un imbécile, je n'avais pas recommandé le paquet ! J'ai mal dormi pendant quelques jours. Le suivi du colissimo indiquait qu'il avait été livré, mais l'éditeur n'avait rien reçu, pas même un avis de passage ! C'est en rentrant chez lui, le formulaire de réclamation à la main, qu'il a eu soudain l'intuition géniale de regarder dans la boîte aux lettres (ouverte) de la maison voisine (inoccupée).
Le paquet était là. Le facteur, qui ne sonne pas toujours deux fois,
le facteur s'était trompé...
Et moi qui m'apprêtais déjà à passer les trois mois les plus affreux de mon existence à refaire le plus vite possible les 72 pages d'un album qui m'avait pris 9 mois ! Je me serais giflé... En tout cas, ce fut une bonne leçon pour l'imprudent et il jura qu'on ne l'y reprendrait plus...
Alors, on inspire par le nez...
RépondreSupprimerOn gonfle le ventre d'air...
On expire par la bouche, doucement...
Et on recommence...
Tranquillement...
Ou on boit un coup.
Ou on fait la bise à son éditeur...
RépondreSupprimerOn peut aussi.
RépondreSupprimerpour info, mon voisin, neuneu aussi, a tenté de faire cramer sa maison une nuit. La maison est toute cramée, le bonhomme est interné, et sa soeur a decidé de faire le menage dans ce fourbi avant de faire passer le buldozer. Au milieu des decombres, elle a trouvé la cocotte minute fermée, dedans, des papiers importants, et du liquide.... comme quoi, plus fort que la chambre forte, la cocotte minute. (cette histoire est veridique)
RépondreSupprimerTu devrais invertir...
a part ca, bisous
Quoi, je devrais envoyer des cocottes-minutes par la poste ?
RépondreSupprimerBisou !
oui, mais la poste ne les accepte que "recommandé"
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