Même si cela peut paraître un peu tard, je m'en voudrais de ne pas saluer les XVIIe journées du livre d'Orthez, où je me trouvais le ouiquenne dernier, dans l'excellente compagnie de Jean-Christophe Tixier, Angel de la Calle, Alain Kokor, Julien Campredon, Thomas Scotto, Maïté Laboudigue, Pascale Boutry, Hugues Beaujard, Eric Sanvoisin et j'en passe. L'excellence du gîte et de la chère, la chaleureuse amabilité des organisateurs jointe à l'accorte civilité des libraires qui nous accueillirent derrière leur étal, nous furent un permanent réconfort durant ces trois journées dédiées à tous les raffinements de l'esprit. Je garderai un souvenir particulièrement précieux des longs et savants entretiens vespéraux que nous eûmes avec Monsieur de la Calle, dessinateur émérite et biographe de Mme Tina Modotti. Bande dessinée, littérature, politique... tout nous fut occasion de faire assaut d'érudition, avec pour seul obstacle la différence de nos langues maternelles qui, peut-être, nous empêcha d'accéder aux plus subtiles nuances dont nous aurions voulu colorer nos propos. Je n'aurai garde, bien entendu, d'oublier pour autant l'évocation avec Monsieur Kokor de notre passion commune pour l’œuvre du très-regretté Georges Beuville, ainsi que les exploits de finesses que nous fîmes avec Monsieur Tixier, dont l'heureux caractère invite à une immédiate sympathie. Quant à Monsieur Beaujard, je lui saurai gré pour toujours de m'avoir enseigné les secrets du noble jeu d'échecs, grâce auxquels je me sens désormais en mesure de battre n'importe quel adversaire...
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